CLASSROOM V8 : BONUS

Histoires courtes vol.8

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Traduction : Raitei
Correction : Raitei
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Un partenaire taquin (Karuizawa Kei)

Tout juste après le début de ce camp hivernal, je reçus une requête de Kiyotaka me demandant d’analyser les groupes chez les filles. Et aujourd’hui je vis enfin Kiyotaka qui me lança un regard discret. Je compris tout de suite que je devais aller lui parler. Je l’entendis ainsi venir s’assoir derrière moi.

Moi — Hnn

Je lui envoyai un petit signal afin qu’il comprenne que je l’avais remarqué. Je fis en sorte d’être discrète pour que mes amis à table avec moi n’y voient que du feu. Ensuite, je continuai de parler comme si de rien n’était afin qu’on ne soupçonne rien d’anormal. 3 minutes plus tard, je réussis à caser que j’avais un rendez-vous avec une autre copine à la cafet’ et mes amies partirent.

Moi — Alors, tu as attendu le 3e jour pour avoir besoin de moi ?

Il se trouvait toujours derrière moi cependant je ne me tournai pas vers lui. Dans ces moments-là, les espionnes ne devaient faire aucun faux pas.

Ayanôkoji — En effet. J’ai trop peu d’informations chez les filles.

Ces derniers temps, Horikita-san semblait distance. J’étais la seule personne sur qui il pouvait compter. Au fond de moi, j’étais heureuse qu’il se reposât sur moi, qu’il s’accrochait à moi…non, non, qu’est-ce que je raconte ? J’étais vraiment folle de penser ça alors qu’il ne me ménage en aucun cas.

Moi — Pas le choix, vu que t’es pas doué pour parler avec les filles, tu ne peux demander un service qu’à très peu de personnes.

J’essayais de le taquiner un peu.

Ayanôkoji — Du coup tu peux t’en sortir sans moi dans cet exam ?

La contrattaque fut sans appel. J’essayai de m’en sortir comme je pouvais.

Moi — B-bien sûr. Tu me prends pour qui ?

J’avais bluffé, mais Kiyotaka avait dû percevoir que j’étais troublée.

Ayanôkoji — Très bien. Tant mieux alors.

Je ressentis la pression derrière ces mots qui signifiaient que j’étais livré à moi-même. En cas de problème, je ne pouvais clairement pas m’en sortir seule.

Moi — Plus tard, tu pourras quand même jeter un œil pour savoir si je suis en danger ou non ?

Ayanôkoji — Pour le moment, parle-moi de l’agencement des groupes.

Moi — Ahh, avant de parler de ça, il y a quelque chose qui me trouble.

Ayanôkoji — Sois brève.

Je savais que nous n’avions pas tout notre temps, car plus on parlait et plus on avait de chance de se faire griller.

Moi — C’est important. Qu’est-ce qui ne va pas avec Ryuuen ?

Ayanôkoji — Tu es inquiète ?

Moi — C’est un peu le sujet du moment. Personne n’a l’air de savoir pourquoi il a quitté son poste de chef de classe.

Il était normal que je sois curieuse de la situation de celui qui m’avait fait souffrir.

Ayanôkoji — Il est sage maintenant. Disons qu’il a mûri.

Moi — Est-ce que ça signifie que ta punition a marché ?

Ayanôkoji — Ma punition heh ? En tout cas, il ne sera pas une menace pour moi dans un futur proche.

Je fus soulagée de l’entendre.

Ayanôkoji — Ne t’en fais pas, il ne fera rien de déplacé. En tout cas je peux t’assurer qu’il ne s’en prendra plus à toi Kei.

Moi — Buu !

Quelle attaque surprise ! Il venait de m’appeler Kei. J’avais paniqué, car je n’avais pas l’habitude qu’on s’appelle par nos prénoms. Mais malaise d’être troublée par ça. Je me calmai et repris une respiration stable.

Moi — …Désolée, ce n’était rien.

Je lui donnai cette excuse et repris la conversation.

Ayanôkoji — Je n’ai pas l’impression que ce soit rien, Kei.

Il recommença et à chaque fois mon cœur faisait le grand saut. Après quelques secondes, il commença à battre rapidement.

Moi — J-Je te dis que c’est rien.

Il fallait que je me calme. Je n’étais pas du genre à être troublée juste parce qu’on m’appellait par mon prénom. Une gyaru*[1] telle que moi ne pouvait pas être malmenée par un truc aussi débile. Mais c’était bizarre d’insister autant sur mon prénom.

Ayanôkoji — Tu es sûre, Kei ?

J’avais maintenant la certitude qu’il se fichait de moi.

Moi — …Ah tu faisais exprès en fait ?

Je voulais me retourner afin de cacher mon visage qui était devenu tout rouge, mais je ne pouvais pas prendre ce risque.

Moi — Ahh, moooo, je n’aurais jamais dû te laisser m’appeler par mon prénom.

J’aurais bien aimé qu’il parte et que je puisse cacher mon embarras, mais j’étais bloqué à cette place de la cafet’. Je me devais de jouer le rôle de la fille qui mangeait lentement son repas en attendant son amie.

Moi — En plus c’est toi qui m’a fait appeler ici je te signale, pas le meilleur endroit pour me taquiner.

Ayanokôji — Tu as raison, mais bon, c’est comme ça.

« C’est comme ça »… Oui…le premier qui tombe amoureux a perdu. Je ne sais pas qui a dit ça, mais c’est on ne peut plus vrai.

Cet élève de seconde… (Asahina Nazuna)

Cette rencontre se déroula lorsque je revenais des toilettes pour la cafet’.

Ayanôkoji — Hmm ?

 Lorsque je croisai ce garçon, j’entendis quelque chose. S’était-il adressé à moi ? Alors que j’étais en pleine réflexion pour savoir si je m’arrêtais ou si je continuais de marcher, il m’interpella.

Ayanôkoji — Ahh, désolé. Je me disais juste que j’avais déjà vu cette amulette quelque part. Ne fais pas attention.

Alors que sa tête me disait quelque chose, je me souvins que c’était le seconde à qui Miyabi voulait parler. Il avait aussi tenu tête à Horikita-senpai durant le relais. Pour moi c’était un garçon lambda voire peu digne d’intérêt.

Moi — Elle n’est plus en stock ici en boutique.

C’était peu probable, mais peut-être qu’il jouait au naïf pour me draguer.

Ayanôkoji — Je vois. À tout hasard, tu ne l’avais pas perdue ?

Moi — Tu ne serais pas…Celui qui me l’avait ramassée

Ayanokôji — Je me le demande. Il me semblait avoir vu une amulette comme ça durant les vacances d’hiver. Je sais plus quand exactement. 

J’avais fait tomber quelque part mon amulette fétiche et avait abandonné les recherches. J’étais vraiment reconnaissante de me l’avoir retrouvée alors je me sentais honteuse d’avoir pensé mal de lui.

Moi — Je suis sûr que c’est toi. Sûre et certaine.

Je m’approchai et lui montra mon amulette pour lui confirmer que c’était bien celle-là.

Moi — Merci beaucoup. J’étais super déprimée après l’avoir perdue Depuis, je la garde toujours sur moi, car j’ai peur que ça se reproduise. Je l’ai achetée dans ce lycée alors je n’y suis pas non plus si attachée, mais c’est plus un… Comment dire… Ça m’aide mentalement ?  Je me sens vraiment en paix avec ça près de moi.  Sans cette amulette, je me sens anxieuse alors j’étais heureuse qu’on me la rende !

Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à raconter ma vie.

Moi — De là à penser que c’était toi.

C’était vraiment une rencontre étrange ou plutôt, une rencontre du destin.


Cette amulette protégeait son porteur et en même temps elle était au centre des coups du sort. Ce n’était pas juste une question de trouver son ame sœur, mais plutôt de pouvoir réunir les gens. Peut-être que le destin devait nous réunir, car nous avions une route commune dans notre destinée.

En pensant à cela, je commençais à me dire que rien n’était dû au hasard et que le jour où j’avais rencontré Ayanôkoji Kiyotaka-kun était le jour où le destin avait pointé le bout de son nez.

Lassée (Ichinose Honami)

Moi — Je suis épuisée !

Après m’être séparée d’Asako-chan et les autres, je m’affalai sur une grande table de la cafet’. C’était comme si toute la fatigue que j’avais accumulée la journée s’était évaporée en un clin d’œil. Je m’étais dit que de me reposer ici m’aurait fait le plus grand bien alors je fermai les yeux. Non…Non. Je ne pouvais pas m’endormir dans un endroit pareil au risque de gêner les autres. Mais je luttais, car mes paupières étaient lourdes. Lorsque j’essayai tant bien que mal d’ouvrir les yeux, je vis à ma grande surprise Ayanokôji-kun, à une distance très proche. Je relevai le haut de mon corps et l’interpellai.

Moi — Ayanokôji-kuuuun, yaho ! ~

Ayanokôji — Je vois que tu prenais du bon temps.

Il avait probablement écouté ma discussion avec Asako-chan et les autres.

Moi — L’art de la parlote, c’est à la fois le point fort et le point faible des femmes je suppose ! 

Je n’avais pas suffisamment rechargé mes batteries alors je finis par utiliser la table comme oreiller. Au vu de son air sidéré, j’ajoutai :

Moi — Je ne devrais pas, hein ?

Ayanokôji —  C’est effectivement impoli de discuter de cette manière, mais…c’est normal quand on est fatigué.

Il fut surpris, mais il accepta tout de même la chose.

Moi — Désolée, ça doit te mettre mal à l’aise.

Ayanokôji — C’était quelque chose la répartition des groupes, hein ?

Moi — C’était difficile avant d’aboutir à notre groupe actuel oui. Disons que les filles savent ce qu’elles aiment et ce qu’elles n’aiment pas. Autrement dit, elles n’auront aucun mal à dire qu’elles ne veulent pas être avec unetelle ou unetelle, qu’elles n’aiment pas unetelle… Les hommes sont peut-être plus à l’aise pour brouiller les pistes et faire de la politique, pas vrai ? 

J’avais eu ma dose de potins et de querelles pour un rien. Vu qu’Ayanokôji-kun était là alors autant collecter des infos.

Ayanokôji — Personne ne cachait sa haine envers Ryuuen, ceci dit.

Moi — Je ne devrais peut-être pas en rire, mais, en même temps, il l’avait bien cherché non ? En plus lui-même n’est pas fatigué de jouer à ce petit jeu, franchement ?

Il aurait dû essayer de s’ouvrir aux autres plutôt que de se renfermer sur lui-même. Pour tourner la page maintenant ça risque d’être difficile.

Ayanokôji — Ne te surmène pas trop !

Peut-être qu’il essayait d’être attentionné, mais il se leva rapidement de sa chaise. Je n’allais pas obtenir d’infos, mais tant pis, j’avais besoin de repos de toute manière.

Moi — Ne t’inquiète pas ! Mon énergie, c’est mon point fort !!! À plus tard, Ayanokôji-kun ! 

Bon, pour ce genre d’examen, il fallait être sérieux. En effet j’avais peu de considérations pour les examens où je n’étais pas avec les élèves de ma classe, car j’étais pas forcément maître de la situation. Qui plus est le fait que des ennemis  deviennent des alliés ne fait que m’embrouiller encore plus.

Un jour ou l’autre, je ne saurais plus où donner dans la tête et je ne saurais plus qui protéger. Toute cette réflexion me vint en regardant Ayanokôji-kun partir.

Moi — …Ils sont en classe C maintenant…Mais bon, je n’ai entendu parler que des faits d’arme de Horikita-san.

En tout cas, Ayanokôji-kun arrivait toujours bien à se placer. Son influence dans la classe est complètement inconnue, mais il fait partie des rares personnes à savoir que j’avais beaucoup de points privés. Est-ce un élève de la classe B qui aurait été à l’origine de la fuite ou bien  Ayanokôji-kun ?

Il fallait que je fasse la lumière sur cette histoire. S’il s’avérait avoir encore plus d’influence que Horikita-san alors il etait une menace pour la classe B que je devais protéger.

Signification véritable … (Sakayanagi Arisu)

Ce garçon qui venait d’en face regardait ailleurs. Il était concentré à parler avec ses amis plutôt que de regarder devant lui. La collision était proche, mais une personne handicapée telle que moi ne pouvait ajuster sa trajectoire rapidement.  Il y avait des jours où mes jambes étaient douloureuses et ce fut le cas à ce moment-là. C’est pourquoi je n’avais pas eu d’autres choix que de l’appeler.

Moi — Umm—attention devant.

Cependant les rires aux éclats camouflèrent ce que j’avais dit. Après deux tentatives infructueuses pour l’esquiver, je n’avais plus la force de réfléchir à un troisième moyen. Je me fis une raison à ce qui allait se dérouler. Le garçon ne m’avait pas remarqué et me donna un coup d’épaule. J’avais essayé d’endurer le choc, mais en vain, la chute était inévitable.

Yamauchi — Désolé, désolé. Tout va bien ?

Le nom de ce garçon était Yamauchi Haruki, un élève de la classe C. À mes yeux, il était insignifiant. J’avais seulement mémorisé son nom comme celui de tous les autres élèves à titre de référence.

Moi — Oui, t’en fais pas.

Je ne m’agrippai pas à la main qu’il m’avait tendue, mais préférai opter pour le mur afin de me relever.

Yamauchi — Hum, dans ce cas, je peux m’en aller ?

 Yamauchi-kun finit par demander s’il pouvait partir. D’une certaine manière on pouvait dire qu’il était aimable.

Moi — Oui. Je t’en prie, ne t’en fais pas pour moi.

Yamauchi-kun retourna immédiatement parler avec ses amis et continua sa route.

Yamauchi — Mais en vrai, Sakayanagi-chan est plutôt mignonne quand elle est maladroite.

Pensant qu’il était assez à distance pour dire ça, Yamauchi s’éloigna en pensant que je ne l’avais pas entendu.

Il n’avait probablement pas vu toute la scène, mais Ayanokôji-kun nous observait.

Je lui avais ainsi montré une scène bien disgracieuse.

Ayanokôji — Tu vas bien ?

Moi — Merci de te préoccuper de moi, mais ce n’est rien de grave.

Ayanokôji — Je disputerai Yamauchi plus tard.

Moi — Il ne l’a pas fait exprès Et puis, ce n’est qu’une simple chute.

Maintenant que j’étais tombé une fois, cela signifiait que j’avais gagné le droit de le faire tomber aussi.

Moi — Sur ce, je m’en vais.

Tôt ou tard, je me devais de lui livrer un présent très spécial.

Ce jour d’été… (Sakayanagi Arisu)

Nous étions début février. Alors que je ressentais une brise du printemps, j’avais dans les mains une canette de café brûlante. Je sortis un mouchoir et l’enroula autour de la canette pour la tenir convenablement dans les mains.

— Hey, dis-moi c

Moi — Eh bien…. Qui y a-t-il ?

Masumi-san me fixait et se mit ensuite à parler.

Masumi — Je vois que tu as pas mal de choses sur toi. Ce mouchoir marron c’est pas un modèle pour garçons ? ,

Moi — Il ne me convient pas ?

Masumi — Franchement, non.

Moi — J’apprécie grandement le fait que tu ne mâches pas tes mots.

J’eus un petit rire et me mis à regarder le mouchoir. Il était certes très simple en plus d’être un modèle masculin. Y porter de l’intérêt était en effet étrange.

Moi — Ce n’est pas le mien, voilà pourquoi il ne me va pas. Disons que je l’ai emprunté.

Masumi — Ah d’accord…C’est pas un peu glauque là ?

Moi — Fufu. Peut-être…

Masumi — ça te fait rire en plus.

La première fois que je vis ce mouvoir était lors de ma dernière année de collège, en été. Lors d’une virée estivale, j’avais pris le train seule jusqu’à un endroit très lointain près de la mer. Je venais souvent là-bas quand j’étais petite, mais en grandissant, j’y allais de moins en moins. Comme je ne savais pas nager, je n’avais pas grand-chose à y faire, mais maintenant que j’étais au lycée, cela restait un bon souvenir.

J’avais réalisé que le simple fait de regarder les vagues était en quelque sorte curatif. Malheureusement avec mon handicap, j’aurais eu du mal à marcher sur le sable alors je me contentai de regarder ce spectacle depuis la route goudronnée qui longeait la côte. Pour me protéger du soleil radieux de l’été, je portais un chapeau blanc. Cependant…

Moi — Ahh——

Du vent vint emporter mon chapeau dans les airs. J’essayai de l’attraper, mais en vain, je ne pouvais sauter convenablement. Le chapeau vint ensuite se poser au bord de la plage.

Moi — Je ne peux rien faire face à un caprice du vent.                 

C’était un chapeau précieux que mon père m’avait acheté. Je devais le récupérer. Je fis un petit détour pour me rendre sur le sable, mais je n’avais pas l’habitude de recevoir les rayons du soleil de plein fouet. Ainsi je fus vidée de ma force plus vite que je ne l’imaginais.

Moi — Je ne suis vraiment pas faite pour les activités physiques.

Me sentant étourdie, je partis littéralement m’effondrer sur un banc muni d’un toit près du phare. Mon chapeau avait dû maintenant être emporté au loin, mais mon corps voulait quand même aller le chercher. Je décidai de faire une petite pause afin de profiter de l’ombre, mais je ne savais pas combien de temps s’était écoulé. Je sentis une sensation de fraicheur au niveau de mon cou et j’ouvris les yeux. En effet, je m’étais endormie. Avoir marché autant avait dû me fatiguer plus que je ne l’aurais cru.

Moi  — ……Mais c’est…

Le chapeau se retrouva attaché à côté avec un mouchoir humide sur mon cou. Pour empêcher qu’il vole à nouveau, une bouteille d’eau pleine fut placée à son bord. Quand je regardais dans les alentours, je vis un garçon marcher, seul. Au vu de sa taille et de son physique, il devait avoir mon âge, peut-être un tout petit peu plus vieux.

Il avait pris toutes les mesures nécessaires pour me préserver d’un coup de chaleur et pourtant, il continua son chemin sans rien de plus en retour. Pour une raison qui m’échappait, il me rappelait quelqu’un, mais j’éliminai cette possibilité, car cette personne n’aurait pas pu se balader librement dehors.

Moi — Je veux te revoir……Ayanokôji-kun.

J’avais inconsciemment murmuré cela. Je voulais tellement le voir de près puisque jusqu’à maintenant, je ne l’avais vu qu’à travers une vitre. Je voulais tellement l’entendre…Je voulais tellement le toucher…Pour ensuite le briser.

Cette émotion, cette passion brûlante à son égard qui avait pris place dans mon cœur m’était incompréhensible. Mais j’étais sûr que j’aurais la réponse en prenant contact avec Ayanokôji-kun.

Faites que je puisse le revoir un jour…

Alors que je regardais ce garçon partir, je me suis mise à prier.


[1] Gyaru : Style vestimentaire au Japon désignant d’une certaine manière les filles à la mode.

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