CLASSROOM Y2 V5 : BONUS

Histoires courtes vol.5

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Traduction : Lost, Thony
Correction : Kenshiro, Raitei
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Mots de l’auteur

La fin de l’année 2021 approche. Cela n’a aucune importance, mais lorsque je faisais le ménage chez moi, j’ai trouvé mes observations de fin d’études de primaire et de collège. À l’école primaire, j’avais écrit que je voulais être programmeur de jeux-vidéos mais c’était une industrie difficile. Dans les observations de fin de collège, j’avais dit que je n’avais aucun talent pour le dessin, alors je voulais me lancer dans l’écriture (enfin c’est ce que j’avais dit car trop gêné). En fait, cette réflexion était venue plus tard. J’ai été ému aux larmes lorsque j’ai découvert qu’une fille dont j’étais proche avait écrit dans la section sur les bons côtés du collège qu’elle avait rencontré « Kinugasa Shougo ». J’ai eu les larmes aux yeux quand j’ai trouvé ce commentaire. Il vaut mieux laisser certaines choses inaperçues.

Sinon, le deuxième trimestre de la Première a commencé et nous avons beaucoup de grands événements à venir, en particulier le festival culturel et le voyage scolaire, qui sera quelque chose d’inédit par rapport à l’an passé. Nous espérons que vous vous intéresserez à ce domaine à l’avenir.  En ce qui concerne le volume 5, c’est le premier volume depuis longtemps où presque aucun élève d’une autre année scolaire n’apparaît. Bien que l’histoire des élèves de Seconde et de Terminale continue à se développer, il s’agit finalement d’un volume qui nous rappelle que l’essentiel se concentre sur leur promo.

À partir du numéro de décembre du Monthly Comic Alive, le manga « Classroom of the Elite, 2nd Year » sera publié en série par Sasane Shia. Merci beaucoup pour votre soutien. Je tiens également à exprimer mes plus sincères remerciements à Yuyu Ichino pour avoir continué à concevoir Year 1 en manga, et lui demande de continuer à soutenir YouZitsu ! Enfin, dans les notes de fin de volume 6 à venir, j’y mettrais une idée qui me trotte dans la tête depuis deux ans, alors j’espère pouvoir la publier bientôt aussi ! 

Rendez-vous début 2022 !!!

Rendez-vous l’année prochaine !!!!

Lire l’atmosphère (Karuizawa)

Il était midi et l’examen spécial avait commencé. J’étais, comme d’habitude, concentrée sur mon rôle à jouer tout en vérifiant les alentours. J’observais particulièrement tous les faits et gestes de Horikita-san car Kiyotaka m’avait demandé de faire. C’était ma seule mission importante.
Horikita — L’adversaire idéal pour moi en cette fin d’année est la classe B et ce, pour trois raisons. Tout d’abord, contrairement à Sakayanagi-san et Ryuuen-kun, Ichinose est susceptible d’accepter un combat à la loyale. Il n’y aurait que nos compétences qui compteraient sans sournoiserie. Ensuite, gagner contre la classe B nous permettrait d’obtenir 50 points de classe ce qui n’est pas rien pour prendre de l’avance sur les classes C et D. Enfin, la classe B n’est qu’une façade. Nous sommes déjà au coude-à-coude avec la leur et celle de Ryuuen. Elle est clairement en perte de vitesse alors il faut en profiter.

Avant, je ne l’aurais probablement jamais écoutée sérieusement. J’avais toujours manqué de confiance alors l’écouter était pénible. Mais j’étais différente maintenant. Kiyotaka croyait en moi et il comptait sur moi. Rien qu’en sachant cela, ma capacité à me concentrer avait atteint de sommets !

Horikita — Si un élève a des objections, qu’il les exprime ici et maintenant. D’autre part, si vous pensez que la classe B est la bonne option, alors ne perdez pas de temps pour le vote. Il faudrait ne pas perdre de temps inutilement sur cette motion.

Horikita-san termina son discours rapidement sans aucun temps mort. Je savais que c’était le moment d’intervenir, mais je devais être patiente. À un moment comme celui-ci, c’était d’abord à Hirata-kun de la soutenir.

Hirata — Je suis d’accord avec ce que tu as dit, Horikita-san. Les 100 points de classe pour vaincre Sakayanagi et sa classe sont aussi alléchants mais il ne fait aucun doute que ce sont les adversaires les plus redoutables. Bien sûr, nous ne pouvons pas ignorer l’unité de la classe d’ichinose et les solides individualités qu’ils ont mais ça reste à aussi à mon sens le meilleur adversaire possible.

Il appuya sa suggestion comme s’il pouvait lire l’avenir à l’avance. Je suivis immédiatement et avec un objectif clair en tête, en élevant la voix avec détermination.

Moi — C’est un choix judicieux pour moi aussi. Affronter la classe de Ryuen-kun ne nous apportera aucun point de classe et Sakayanagi-san est le pire adversaire possible.

Dis-je l’air d’une idiote, essayant d’inculquer l’idée qu’une classe autre que la classe B n’était pas assez tentante. Si même moi pouvais comprendre cela alors les autres le pouvaient aussi… Je vis plusieurs élèves hocher la tête et j’en fus soulagée. J’eus des frissons en sentant toute la classe s’unir.

Horikita-san avait dû comprendre cela aussi bien qu’elle semblait qu’elle n’avait plus rien à dire. Il restait encore beaucoup de temps, nous étions donc libres de bavarder. La vérité, c’était que même si j’avais voulu parler à Kiyotaka, je ne pouvais pas le déranger maintenant.

Savoir lire l’ambiance est important. Oui, c’est une compétence cruciale. Je me levai de ma place et allai parler aux filles assises à côté pour perdre du temps. Oui, je n’avais besoin de parler que si cela était nécessaire.

Je voulais terminer cet examen spécial rapidement pour pouvoir retourner dans dans ma chambre.

J’étais impatiente de sortir avec Kiyotaka après.

Face au lendemain (Hasebe)

Les cours étaient terminés et la révélation choquante fut révélée à tous. Karuizawa sortait avec Kiyopon. Alors que je rentrais avec lui, je me précipitai vers la supérette pour acheter une korokke près des caisses. En règle générale, je n’aimais pas prendre des choses aussi grasses, mais l’envie et le côté pratique eurent raison de moi. Il n’y avait pas d’autres élèves ici, donc le paiement s’était effectué rapidement. Je retrouvai Kiyopon qui m’attendait. Il avait l’air un peu surpris par la korokke que j’avais dans la main. Me sentant gênée par cela, j’essayai de trouver une excuse.

Moi — Airi et moi, on a tellement parlé qu’on a zappé le déjeuner.

C’était certes une excuse mais aussi la vérité. J’étais vraiment sous le choc. Penser que Kiyopon sortait avec cette Karuizawa-san, je ne l’aurais jamais cru si on m’avait dit ça un jour. J’eus l’impression qu’on m’avait coupé l’herbe sous le pied, puisqu’il n’avait jamais montré aucun signe de romance. Bien sûr, ma réaction n’était pas comparable à celle d’Airi.

Ayanokôji — Désolé pour ça.

Je savais ce que ma meilleure amie, Airi, ressentait pour lui, et lui aussi.

Moi — Je n’essaie pas de te faire culpabiliser, hein.

Les gens étaient libres et je savais déjà que les cas d’amours réciproques étaient minoritaires. Mais j’espérais quand même qu’Airi et Kiyopon finissent ensemble un jour… Ou du moins je le pensais. Mais une partie de moi scellée au fond de mon cœur savait que quelque chose clochait. En tout cas j’avais enfin pu lui poser toutes les questions que je voulais, si ce n’était pas une blague, quand ça s’était produit, qui s’était déclaré à qui, etc…

Ayanokôji — Je sais que le timing laisse à désirer mais j’ai besoin de ton aide ainsi que celle d’Airi si possible.

Moi — De l’aide ?

Alors que j’en étais à la moitié de ma korokke, je m’arrêtai de surprise.

Ayanokôji — Ce n’est pas encore une information publique mais nous sommes déjà sur la préparation d’un des événements pour le festival.

Moi — Ah ouais ?

J’avais entendu dire que rien n’avait été décidé hier, j’étais donc surprise.

Ayanokôji — Pour éviter les fuites d’information, seuls les organisateurs, Horikita et moi sont au courant. C’est un maid café.

Moi — Un maid café ? C’est un truc qui se fait souvent mais je ne pense pas que Horikita-san validera.

Ayanokôji — C’est possible qu’elle finisse par valider car elle valorise l’efficacité avant tout. Elle compte faire abstraction de ses préjugés.

Eh bien, il y avait beaucoup de jolies filles dans notre classe, je devais l’admettre. Nous pourrions sans doute en tirer profit pour le festival, mais quand même, c’était un peu… enfin bref, je comprenais la chose.

Moi — Je vois. Et pourquoi tu m’en parle au juste ?

Ayanokôji — En fait, on m’a en quelque sorte confié le projet.

Kiyopon allait diriger un maid café ?  Bien que ça ne collait pas du tout pas avec son image, je comprenais pourquoi on lui avait confié cette tâche. Je parie que Horikita avait fait pression sur lui. Quelle dame de fer.

Moi — Horikita-san a chargé Kiyopon de recruter j’imagine.

Ça ne pouvait signifier que cela.

Ayanokôji — Oui. Je voulais donc demander à Airi et toi d’être serveuses.

C’était logique. Quant à moi, la première chose qui me vint à l’esprit quand j’avais entendu parler du maid café fut Airi. Elle était timide et manquait de confiance en elle pour parler, mais c’était une occasion parfaite pour elle.

Moi — J’aurais peut-être accepté tout de suite par amitié sans cette histoire.  De base l’idée de me cosplayer devant plein de gens c’est mort mais j’aurais fait l’effort. Mais là le moment est mal choisi oui.

Il n’y avait aucune garantie qu’Airi participe à ce festival avec le sourire.

Moi — Le souci c’est que je ne peux pas te blâmer Kiyopon. Comme je l’ai dit, tu sors avec qui tu veux mais je ne comprends pas pourquoi tu ne me l‘a pas dit. Tu es libre de rejeter les sentiments d’Airi quoi.

À vrai dire, j’avais besoin de courage pour pouvoir lui parler de tout cela plus tard. Mais… oui, cela pouvait être une chose nécessaire. C’était peut-être un tremplin pour qu’elle puisse sourire et aller de l’avant.

Moi — Je ne peux rien te promettre mais j’en parlerai à Airi quand les choses se calmeront.

En fait, si cela pouvait devenir une opportunité de la remettre sur pied, j’essaierais de lui en parler tout de suite.

Moi — Vraiment ??

Il semblait un peu surpris par ma réponse, peut-être parce qu’il n’avait jamais pensé que j’accepterai.

Moi — Tôt ou tard, elle devra accepter la réalité. De plus, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens qu’elle gardera espoir si c’est Karuizawa-san. Même si tu es déterminé à rester avec elle Kiyopon, elle peut toujours décider de te larguer.

Oui, en vérité. Airi avait encore une chance. Il restait encore un an et demi.

Si elle pouvait frapper un home run avec les bases pleines à la toute fin, ce serait sa victoire.

Un esprit agité (Chabashira)

Je me préparais pour l’examen spécial de demain. J’allai dans la salle des professeurs pour faire les dernières vérifications de l’équipement que j’allais utiliser. Mais peu importe ce que je faisais, je ne pouvais pas arrêter de cogiter. Cette inquiétude ne disparaissait pas. Je me levai de mon bureau pour me calmer. Je me souvins de Satô qui me rendit visite hier pour demander l’autorisation d’avoir une salle de classe dans la section spéciale de l’école pour un entraînement au festival culturel.

Moi — Un maid café, hein…

Comme il s’agissait du tout premier festival culturel de cette école, il y avait encore beaucoup de choses que nous ne savions pas. Les professeurs cherchaient encore les attractions les plus correctes à employer. En me dirigeant vers la section spéciale, je rencontrai par hasard un élève qui s’éloignait de la direction que j’avais prévu de visiter. Il avait cette expression nonchalante, mais on pouvait dire que c’était son expression habituelle.

Moi — Tu es allé voir Satô et les autres ? Je suis au courant pour la proposition d’événement. J’imagine que tu as vu ce que c’était. Ça semble être une bonne idée en tout cas.

Demandai-je à Ayanokôji. Il hocha légèrement la tête.

Ayanokôji — Ce n’est pas faux mais les filles devront confirmer que l’événement réponde bien aux attentes budgétaires avant de commencer quoi que ce soit. Il serait dommage qu’elles n’obtiennent pas le feu vert après tous ces efforts.

Moi — Je suis également curieuse à ce sujet, alors je vais vérifier en personne. Quelle est la situation ?

C’était à moitié vrai mais si ça pouvait me distraire, je ne disais pas non.

Ayanokôji — Horikita trouve l’idée plaisante et pense que ça peut être prometteur. Elles sont en train de regarder tous les petits détails.

C’était bon à entendre. Je n’avais plus aucune raison de leur rendre visite.

Moi — Si c’est le cas alors ma venue n’est pas nécessaire

Ayanokôji — D’ailleurs je suis fortement impliqué malgré moi.

Moi — Comment ça ?

Ayanokôji — Horikita m’a demandé d’être le responsable de l’événement.

Moi — Toi ? Vraiment? C’est…

J’essayai de l’imaginer dans ma tête, mais peu importe le nombre de fois que je voyais la chose, cette image ne lui collait pas.  Du regard qu’il avait, je pouvais voir que même lui était d’accord avec moi.

Moi — C’est une bonne chose. Horikita a fait une démarche très intéressante.

Ce festival culturel allait être encore plus divertissant que je ne le pensais. J’essayai de le guider un peu car j’espérais vraiment qu’il se fasse de bons souvenirs.

Moi — Pars du principe que c’est l’occasion d’apprendre beaucoup de choses extra-scolairement parlant, M. le gérant de « Maid Café ».

J’étais en quelque sorte plus détendue et je fis quelque chose que je n’aurais jamais fait en temps normal.

Moi — Ayanokôji… Puis-je avoir un peu de ton temps plus tard ?

Étais-je prête à affronter cet examen spécial ?

Ou nageai-je déjà en plein dedans ?

Je commençai déjà à imaginer les choses.

Pendant la pause (Satô et Matsushita)

Matsushita — Tu as vraiment invité Ayanokôji-kun aussi ?

Les cours étaient terminés et Satô s’était dirigée vers une salle de classe dans la section spéciale du bâtiment scolaire pour y voir Matsushita, Mii-chan et Maezono. Elle leur avait donc tout raconté.

Satô — Oui, je suis restée un moment dans la classe et comme il était là avec Horikita-san, je m’étais dit qu’on pouvait l’inviter au passage.

Matsushita — Tu ne l’as toujours pas oublié hein ? Et toi qui disait que rester amis était suffisant, qu’il fallait du courage ~ !

Satô — N…Non, tu te goures. J’ai juste pensé que ce serait bien d’entendre l’opinion d’un garçon, c’est tout.

Matsushita — Mais quelle est la vérité ?

Matsushita connaissait ses sentiments par cœur, puis elle fit un geste de la main imitant celui d’un journaliste tenant un microphone lors d’une interview.

Satô — D-Dans tous les cas on va se montrer aux mecs un moment alors autant se montrer à lui en premier.

Satô rougit, embarrassée tandis que Matsushita avait un sourire malicieux.

Wang — Uuuu, c’est tellement embarrassant… Je ne peux pas faire de cosplay devant les garçons…

Maezono — Hé, Mii-chan ! Si tu adoptes cette attitude, tu ne pourras pas tenir le coup pendant la vraie représentation, tu sais ? Si tu ne fais pas de ton mieux, Horikita-san peut t’abattre sans hésitation.

Wang — Uuu… Mais tu as dit que seule Satô avait besoin de parler…

Elle serra sa poitrine dans son uniforme chinois et tremblait beaucoup.

Maezono — C’est ta gentillesse le souci, Mii-chan ! Oh, c’est presque l’heure alors va te changer maintenant. Je monterai la garde dans le couloir !

Déclara Maezono avant de quitter la salle. Alors que les trois filles restantes étaient dans leur pensées, elles commencèrent à porter ces tenues.

Satô — C’est aussi un bon entraînement pour Mii-chan pour se montrer devant les garçons. Il pourra peut-être aussi donner des conseils.

Matsushita — Ayanokôji-kun ne nous matera pas. Il est fiable.

Satô — Ouais. Si nous devions choisir un garçon de notre classe, ce serait de toute façon Ayanokôji-kun ou Hirata-kun.

Les mains de Mii-chan s’arrêtèrent une seconde lorsqu’elle entendit « Hirata ».

Matsushita — Mais non, mais non ? Tu es toujours sur Hirata ~ ?

Wang — Heu…je… !

Matsushita — Beaucoup de filles se disputent son attention, tu sais ~ ? Je t’ai vu traîner avec Kôenji-kun vite fait pendant les vacances d’été. Je pensais que tu avais changé de cible.

Peut-être qu’elle essayait de changer de sujet vu l’embarras se transcrivant sur son corps. En tout cas, elle resta toujours dans le thème.

Wang — Ehh !? Il n’y a rien du tout entre Kôenji-kun et moi… c’est juste que, même si c’est surprenant, on parle facilement avec lui.

Matsushita — Wow. Y a vraiment quelqu’un qui le comprend ici…

Wang — Comment dire ça… Il est super cultivé, et il voit des chosesque je ne peux pas voir…

Wang commença à parler de la chasse au trésor qu’elle avait effectué avec lui sur le bateau pendant les vacances d’été et de la façon unique de voir les choses de Kôenji ce qui leur avait valu une énorme récompense. Malgré tout, l’évaluation de Kôenji par Matsushita et Satô n’avait absolument pas changé.

Maezono — Hé les filles ! Arrêtez de parler et changez-vous !

Maezono prévint à travers la porte ces dernières. Troublées, elle se mirent à se changer en vitesse.

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